Vous vous débattez aussi avec des troubles du sommeil? vous souffrez de stress?
Nous passons un tiers de notre vie à dormir. N’est-il dès lors pas logique que les troubles du sommeil aient un impact considérable sur notre santé et notre fonctionnement général ? Les troubles du sommeil persistants peuvent entraîner des conséquences néfastes pour la santé, tant à court qu’à long terme. Nous songeons principalement aux troubles de la mémoire, au manque d’énergie, à la dépression, au risque accru de problèmes cardiaques, au surpoids, au diabète de type 2. Nous assommons massivement notre cerveau à force de somnifères : pas moins d’1 Flamand sur 5 prend ou a déjà pris des somnifères sur prescription médicale.
Quels sont les aspects qui peuvent avoir un impact sur notre sommeil, et le stress en fait-il aussi partie ?
Lorsque nous sommes stressés, nous produisons en premier lieu de l’adrénaline. À l’étape suivante, nous produisons du cortisol. Le cortisol est considéré comme l’hormone du stress et est produit dans la glande surrénale. Même si le cortisol a parfois une connotation négative, il a pourtant aussi des fonctions importantes.
Mais lorsque nous sommes confrontés à un stress chronique par suite de problèmes sociaux, psychologiques ou physiques, des taux de cortisol plus élevés persistants peuvent avoir un impact néfaste sur le sommeil. Nos taux de cortisol sont les plus élevés au réveil. Les taux de cortisol dans le corps baissent à mesure que la journée avance. Lorsqu’il commence à faire nuit et que les taux de cortisol passent à un niveau plus bas, nous produisons l’hormone du sommeil, la mélatonine, dans l’épiphyse du cerveau. Cette opération est uniquement possible si nos taux de cortisol sont à un niveau plus bas. Les personnes qui sont exposées à un stress chronique avec en conséquence des taux de cortisol accrus peuvent donc assurément souffrir de troubles du sommeil.
Nous n’en avons parfois pas conscience mais à cause de l’agitation de la société et des nombreux stimuli, nous ne prenons pas assez le temps de nous rasséréner. D’où la consommation accrue de somnifères. Les personnes confrontées à des troubles du sommeil feraient bien de s’attaquer d’abord à la cause du problème pour aboutir à une meilleure qualité du sommeil.
En plus du stress, quels sont les autres aspects qui peuvent avoir un impact négatif sur notre sommeil ?
- Un élément important pouvant engendrer des troubles du sommeil, et certainement aussi chez les enfants, concerne l’utilisation de smartphones et d’écrans d’ordinateur juste avant le coucher. La lumière bleue de ces appareils inhibe la production de notre hormone du sommeil, la mélatonine. Évitez donc d’utiliser ces appareils 2 à 3 heures avant le coucher.
- évitz les seances de sport intensif 2 heures avant le coucher. Cela peut également avoir un impact négatif sur le sommeil parce que votre corps se trouve encore dans un état actif. Le sport est très important pour favoriser le sommeil, mais certainement pas peu de temps avant le coucher.
- La lumière du jour et le soleil sont cruciaux pour la production de notre hormone du bonheur, la sérotonine. Mais qu’est-ce que cela a à voir avec le sommeil ? À partir de la sérotonine, nous produisons notamment la mélatonine, l’hormone du sommeil.
- Les troubles du sommeil sont également plus fréquents chez les personnes dont le rythme jour-nuit est perturbé. Si vous le pouvez, essayez de respecter votre rythme biologique. Un rythme jour-nuit fixe est important à cet égard.
- Une erreur fréqunete consiste à manger trop tard. Le corps doit alors encore mettre de l’énergie dans la digestion alors que vous êtes au lit. Il est préférable de manger en tout cas 2 à 3 heures avant le coucher.
- évitez de consommer de l’alcool avant d’aller dormir. Cela peut vous donner l’impression de dormir mieux, mais ce n’est pas le cas.
- évitez de consommer du café après 15 heures.
- La température ambiante optimale pour dormir se situe entre 15 et 19 degrés. on parie qu'elle est trop élevée chez beaucoup de gens?